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    Limited vinyl edition of Bernardino Femminielli's L'Exil.

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1.
French Exit 12:15
Les carottes sont cuites Je suis votre homme de spectacle 15 heures dans ce trou… J’ai besoin de m’exiler La mort tend les lèvres de l’amour sur ton joli corps Petit clown, petit clown, petit clown, petite salope… Faites-lui les poches Je suis désolé J’ai crée beaucoup de mal sur toi Mon égoïsme t’a brûlé Et tu continues à sourire Tu continues à m’aimer Malgré les échecs de mes émotions tu continues à m’aimer Je t’aime Répétition Je l’aime Je l’ai toujours aimé Mais l’amour mute et se transforme en un parfum qui pue Amour vérouillé devenu des larmes amères L’homme de spectacle, ce qu’il imagine, et ce qu’est réellement son sosie, constitue un premier dérapage qui ne cesse par la suite de s’accroître, de se répercuter sur l’ensemble de ces actes. Un peu comme un mauvais coup aux échecs voit ses effets négatifs s’amplifier au fil de la partie. L’homme de spectacle et Johnny sont aux antipodes l’un et l’autre. L’un vit dans le luxe, le raffinement, le paraître, aspire à des spéculations intellectuelles, alors que l’autre est donné comme une brute épaisse, imbibée d’alcool, inculte, une loque teigneuse et envieuse qui a rompu tout amarre avec la société. Je suis un chien Les forces de police s’apprêtent à réprimer. Lacrymogènes. Les cafés rangent leur terrasse. Notre-Dame en flammes… Trop tard Le terrorisme vu de l’extérieur, quand il n’a pas d’image, quand il est tellement hors-champ, boule opaque d’angoisse rejetée dans les ténèbres qu’il ne peut revenir que sous la forme inversée, hallucinée, d’un terrorisme policier, d’un nouvel Etat totalitaire. Hey toi garçon! Ils le rejettent du simple fait de son origine prolétarienne. Et moi plus violemment encore que les autres, du fait que moi-même je suis un petit bourgeois arriviste. Meubles, fringues, bagnoles, j’achète le tape à l’oeil! La dissemblance seule crée le gouffre où chavire ma raison. Et non la ressemblance, la fascination morbide, pour un autre soi-même mon chou… Ma paranoïa qui voit en tout inconnu… un policier déguisé, un indicateur ou un mouchard, et je suis persuadé que la police est capable de voir derrière les murs les plus épais des habitations. La rumeur, appareil répressif du pouvoir, formidable moyen de contrôle et de coercition. Guignols au service de Macron Je suis votre clown triste Il y a des odeurs aussi fraîches que la chair des enfants… Et d'autres, riches, triomphants, qui puent la décadence L’enfant vers l’adulte L’enfant des clients Son sang sur l’enfant Mon seigneur l’agneau est prêt Toi perdu dans l’aventure fasciste, toi qui semence ce pouvoir, cette vieille chanson aux plus démunis. Tu seras complices des atrocités malgré ta naïveté. Allez on prend un verre? On se parlera Mais ne balance pas mon amour, ici je serai là à te regarder fondre dans ta folie. J’ai fui mes dettes / pour fuir cette ville et ce putain de restaurant Pour mieux recommencer ma vie avec elle J’ai fui Johnny pour mieux l’aimer… l’aimer tout seul Je dois jouer plusieurs personnages à la fois, ce qui me pousse à faire appel à d'autres manipulateurs Plus je suis entouré de cadavres de Johnny, plus ma personne rayonne J’ai souhaité être heureux où près de toi il y a l’amour et les photos Il y a toujours un peu d’espérance, mon exil, mon rêve perdu J’aimais miser gros sur la table, ma femme qui gît inanimée au fond de la cour en a trop pris Je suis fini… Fini! Chacun à la responsabilité du bonheur des siens La police, les motards et les créanciers n’en ont rien à foutre si le restaurant fonctionne pas Sur quoi est basé votre fascime? 15 heures dans ce trou j’ai besoin m’exiler! J’étouffe, au secours! C’est une bonne façon de montrer le beau dans ce qu’il a de plus hideux Et le laid dans ce qu’il contient de plus noble Les investisseurs ne répondent plus au téléphone et mes employés sont parti avec la caisse. Il n’y a pas de bons doubles. Il n’y a pas de mauvais doubles, des génies du mal, des puissances malsaines. Le double n’aspire qu’à la destruction de ce qui lui est le plus proche, le plus intime. Aucun choix, aucun libre-arbitre. Derrière l’autre, c’est lui-même qu’il vise. Ça m’apprendra d’être généreux et naïf Je suis devenu un reflet dans un miroir prisonnier de son cadre, porte qui ouvre sur un monde mystérieux et fantastique et les musiciens sont saouls. Hey viens-t'en! Reviens à moi mon amour reviens reviens ma chérie d’amour nous serons… retour au passé Oh Johnny Oh baby baby Oh please don’t leave me here tonight! Ooh baby yes! Please don’t leave me here tonight! lalalalalalalalala Baby! Awèye Johnny come over here!
2.
Les yeux remplis de larmes, tu es la livraison Maman te regarde disparaître Elle mordit dans la poire qui trop juteuse dégoulina dans son décolleté Habitué par la nature de leur emploi, elles me sourirent toutes, comme si elles étaient heureuses de me rencontrer. Foutaise! Belle, laideronne ou de débauchée je les prend toutes! S’imposer auprès d’un public apathique, voire carrément hostile Cette société qui en sera anéanti dans un ordre figé Je suis un faible, je dis aimer ma femme mais je me sens surtout perdu sans elle Toi mon amour, paumée comme moi à force de chercher difficilement l'amour et le succès avec dignité, fait des rêves de prostitution… comme une délivrance! Couples mariés à la recherche d’un peu d’intimité mais aussi des pratiques liées à la toxicomanie Toi perdu dans l’aventure… tu seras complices des atrocités de ton mari Tu ne sera jamais capable de lui dire ce que tu as dû faire pour survivre dans les rues L’ivresse des sens, l’aveuglement de l’amour, l’irresponsabilité, l’insconscience et l’aventurisme politique. L’amour marginal… comme cette relation avec Johnny, consommée ou non, est la seule viable, car on ne peut s’accorder qu’avec son double, beaucoup plus rassurant que l’inconnu. L’argent on le gagne, et puis, comme la vie, on le brûle Miné par la rupture et cassé par l’alcool Consommation toujours sans modération! Ma chérie! Recommencons! Allons faire l’amour dans les chiottes misérables de cette discothèque! Ma chérie! Oublions tout! Allons faire l’amour dans les chiottes minables de cette discothèque! Ma chérie! Oublions tout! Allons faire l’amour dans les chiottes aux minables de cette discothèque! Bar minable remplie de paresseux, magouilleurs et partousards Et ces garçons qui sacrifie leur amour pour épouser ces créancier Les danseuses sont ici pathétiques face au manque d’intérêt du public La laideur de l’ordinaire… Oui… Toute communauté tend à reproduire en son sein l’oppression et l’injustice qu’elle subit à l’extérieur. Les consciences aveugles, les refoulements, l’amnésie de l’histoire et l’apprentissage de la démocratie. Se mentir par amour Mon sexe en toi et mon doigt te font perdre la tête, tes mains plaquées contre le mur pour mieux offrir tes fesses et ton sexe suintant de plaisir… La jouissance est là, je la sens, et je deviens de plus en plus rapide, je te transperces t'arraches l'intérieur de ta fleur et tu aimes ça. Tu cries, tu hurles de t’achever et c'est l'orgasme! Je t’aime petite photo! Tu es ma passion, ma muse et ma souffre-douleur! Ma chérie! Recommencons! Allons faire l’amour dans ces chiottes misérables de cette discothèque! Ma chérie! Oublions! Allons faire l’amour dans les chiottes minables de cette discothèque! Allons faire l’amour dans cette discothèque!
3.
L'Exil 16:32
Ce spectacle sera terrible Sauf si une mauvaise performance fait une parodie de tout ça Seule une performance médiocre peut me sauver Les bonnes performances rendent les gens fous C'est la seule solution Allume ma cigarette Respire doucement Ange de la négation Nous sommes au refuge En entrant dans mon enfer privé, vous observerez que les rôles sont écrits au-delà des personnages : les personnages sont des figures qui recueillent des paroles. (…) Quand on essaie de saisir des personnages, ils glissent, leurs traits changent, "s’interchangent". Ils ne sont jamais ce qu’ils sont. Ils sont dans un perpétuel travestissement d’apparences et de sentiments. Leurs rapports sont réduits à des vérités paradoxales. La vérité ne veut rien dire Ce qui compte, c'est la conséquence de la vérité mon amour Ici tout s'est arrêté la nuit où je t’ai tué Nous allons créer un enfer autour de toi Les ténèbres elle a dit, et dans les ténèbres il est mort Dans l'obscurité du théâtre, je t’ai abattu On pouvait lire: «Si tu entres dans le théâtre, tu mourras» Tu voulais être tué Parce que tu avais trahi Il est mort avant de voir l’argent et la gloire dont il rêvait C’est bien de se sentir vivant là où il est mort Tu étais pétrifié. Comme un monument fasciste Moi aussi, je terminerai par me faire écraser Sous des masques fictionnels Johnny est mon huis clos sans oxygène Soyeuse et souillée La poupée de papa Le clown c’est la tête Le clown c’est les tripes Le jeune Johnny, l'héroïque Johnny, le beau Johnny Je suis Johnny, je l’ai crée. Il n’existait pas avant moi et il me doit tout Elle mute, se rejeunie se métamorphose constamment Pompé à mort par la poudre La névrose révèlé sur scène c’est l’argent mais surtout la misère L’humilation Soir après soir De ville en ville Une autre salle vide pour mon petit numéro de variété Johnny est un plaisir interdit, regardé, partagé, aimé et méprisé jusqu'à l’épuisement Derrière la caméra Tu te force à rire mais je te vois pleurer Combien de scène entre Johnny et moi pourras-tu endurer? Le Fils de Dieu fait le sacrifice qui nous condamne et nous libère de nos péchés - mais ce sacrifice doit devenir le pire de tous les pécheurs. Celui qui se bat contre le mal, disait Borges, se bat contre le mal qui est en lui-même. Tu ne me tueras pas Même un traître mort est dommageable Un idole est plus utile Un idole que les gens peuvent aimer Tu seras assassiné par un fasciste Nous allons offrir le spectacle d’une mort dramatique Saisir l’imagination des gens Alors, ils continueront à haïr, de plus en plus, ce clown triste Je t’aime petit cheval (I love you little horse) Moi le jongleur sans balles (Me the juggler without balls) Tu me rends sentimental (You make me sentimental) Toi garçon à 100 balles (You 100’s $ boy) Les clowns s’amusent comme des chacals (Clowns have fun like jackals) Un autre suicide dans mon carnaval (Another suicide in my carnival) Je t’aime petit cheval (I love you little horse) Moi le jongleur sans balles (Me the juggler without balls)
4.
Hello Goodbye ma belle Californie C’est les menottes pour Daddy & Johnny Je t’aimerai toujours… C’est ce qu’elle m’avait dit Et après tous les coups elle s’est dit ça suffit Est-ce que Johnny rime avec schizophrénie? Je pleure pour cette crackhead de Philadelphie Tu étais la seule, mon unique rubis J’ai tout perdu pour devenir comme lui Mais ma chérie qu’est-ce qui m’a donc pris? Ton beau visage disparaît dans le taxi Est-ce que je suis au bout de cette vie? C’est la ballade de Daddy & Johnny Les mouches à merde autour d’un verre de whisky C’est la ballade de Daddy & Johnny Ouvre donc ces jambes mon petit jouet chéri C’est la ballade de Daddy & Johnny Daddy à besoin de ton joli cul pourri Hey! Bernie c’est fini ta comédie! Je suis ton petit judas ne l’oublie surtout pas!
5.
6.

about

Bernardino Femminielli is proud to present his first 2020 LP L’Exil. The album is composed of lost Plaisirs Américains sessions recorded in Montréal, Quebec. Lyrics were written and recorded in Paris and Berlin in 2019 and mixed again in Montréal in early 2020 by producer
Dominic Vanchesteing (Plaisirs Américains, Double Invitation). L’Exil is the “pre-conclusion” (Prequel / Part 0) to two other LP’s— Johnny 4ever (Part I) and Nobody’s Boy: Johnny (Part II)— which will be released later this year.

L’Exil (2020)

L’Exil, the album, the performance, the satire, took shape after the notorious arrest of Bernardino Femminielli by American border authorities during a US tour in 2018. Instantly, the American Pleasures, the American dream became obsolete, irrelevant, of the past. The showman and his anguished wife decide to abandon their failing restaurant, their debts and their meagre North American livelihood to wander the old continent in search of a fresh start.

L’Exil is an paradoxical anthem for the unsuccessful. An elegiac and lyrical autofiction in the form of a concept album. A satire of show business, a tribute to society’s outcasts and heroes— a story which tells of the financial, artistic and spiritual failure of the exiled American showman (Femminielli). We learn early that the showman has a desire to symbolize the contradictions of life. We learn that the showman is affected by a multitude of dissociativeidentity disorders. A visit of an angel named “Johnny” seems to make him believe in the existence of his double, who sadly does not come seeking camaraderie, but with malicious intentions. He's the employee, the boyfriend, the slave. The showman loves his wife because she looks like the showman. Johnny and the wife have become products of his tormented world. Spiritual and psychological cannibalism is rife, and all will be complicit in the showman’s atrocities.

The literary and cinematographic borrowings are here violently diverted from their proper meaning to tell the story in their own way. Pasolini’s Italy, Fassbinder’s Germany, The Years of Lead, Macronist France, police terrorism, paranoia, obsession with the double, substance addiction, money and marriage are all subjects touched upon with humor and despair. As the showman ominously cautions: You don’t argue with a sly dog, you break his teeth and his jaw.

Bernardino Femminielli, frustrated by his status as a misunderstood artist, has constructed a semi-fictional caricature of himself. A guy adrift, an anti-hero, the politeness of despair, a loser crooner who's lost his way. The album has many faces of the same distress: those of the victims of a system that marginalizes them. Repeated themes and catalysts present in the album:

One’s failure to achieve professional success can lead to unexpected volatility.

Exile is oppressive thus one must also transform into an oppressor.
Violence is a direct result of frenzied desperation.
Cannibal mechanics are often precipitated by financial devastation.
Self destruction becomes a means of self preservation.
Consumption always without moderation.
Money is earned, and then like life, it’s burned.

L’Exil contains four heterogeneous tracks. Two songs in pop format (track 2 and 4) and two long sessions of expressionism-narrative-free-jazz-prog with layered talk-over (track 1 and 3). Electro-acoustic and post-produced jams meets chanson française expérimentale.

“French Exit”, is a nod to a long and softer version of Gluantes Pornographies (from Plaisirs Américains). The primitive approach of the electric bass playing (by Femminielli) and the minimalist drums (D.Vanchesteing) sprinkled with piano and synthesizer ( Asaël Robitaille & Jackson MacIntosh) create a musical trance, representing the dissociative disorders of our protagonist's personality. The showman plunges the listener into a closed-door environment where he frenetically hurls his disgust at everything and everyone-- spitting in your face as you draw your last breath. A bankrupt restaurant with employees who’ve betrayed him, ghosts of investors and political conspiracies past haunt this old clown alone in his ruined restaurant. He continues to entertain the last curious leeches who only want to see him hit rock bottom. And his ever-present Johnny, who watches him curiously, all the while participating in his pathetic antics. His wife looks on with sadness because she's still in the “real world” of financial devastation caused by a restaurant slowly tanking. This love triangle between her, him and Johnny was originally a joke, but now it's become an ordeal for all involved. The track ends in a waltz with the showman: He dances with death, with his employees, his wife and his clown alterego: Johnny. A one-on-one in a drunken boat. He's looking for lost love in the bottom of his soiled, jacket pocket. He has to accept himself as he is.

“L’Amour avec Moi” is sociability in the discothèque. A swingers club. An early night disco song to eloquently introduce himself. It's a song dedicated to his wife; the only one who’s truly supported him from the beginning and together, have lived through life's ups and downs. They meet, and fall in love again in a swinger's club. In Bernardino Femminielli's music, the listener can understand that there is always an extreme seriousness, grandiloquent, theatrical energy. So much so that there is obviously an irony, a forced, uncynical echoed laugh. The things he tells are intimate, autobiographical, and evoke an expression of great pain. The provocation he offers, is to laugh and to breathe easy in the gravity of such heavy moments. His intent is to assert irony and satire, and that is serious. The description of the toilet gives way to a very raw, erotic metaphor of the stages of a sexual act. The text evokes sentimental life, philosophical reflections, and how to apply them to all aspects of life— while quickly moving on to sexual pleasure in explicit words, sexual descriptive paroxysm, pornographic climax: Erection, penetration, wet pussy, the pleasure of coitus. But is all this act in his head? Fabulations? Is it really mutual love? Does his wife really exist? Or is it more of an inserted pretext for the listener to sympathize with the tortured character (Let's imagine instead that the showman is just jerking off in a booth to a pornographic film.)

Falling next into “L'Exil”, the theme of the album, a 16 minute expressionist, invasive and alienating malaise of a track. The artist and producer duo Femminielli/Vanchesteing are in it for laughs. Their own “Davis/Macero effect”, a "Get Up With / Big Fun", but glaucous, doomed from the beginning, where instead, human warmth is transformed into carrion under the hot summer sun. Too cowardly to take his own life, the showman celebrates the death of himself through the exploitation and sacrifice of others. His fixations are material possessions and authority (the order) and how to pervert the two into a degrading spectacle. “L’Exil” ends with a cover of “Daddy's Boy”, a track released as a video by Femminielli in 2018— a mise en abyme of a forgotten song that never really saw the light of day.

Bernardino Femminielli likes contrasts: especially the strained coupling of self-gratification and self-loathing. From parody to dead serious, track 3 is an abstract reread of the wandering he experienced during his four years of extensive touring. As an observer, there are reflections of a moral and ethical nature that are aligned to him. When he writes or composes, or even when he performs, he is thinking about prejudice, hatred and persecution— and how unjust they are. There is sadness and tears in “L’Exil”, but also humour and determination. Femminielli was born with parents who were persecuted during war. It is in the blood of this distress, decades later, where one seeks one's own danger to provoke and to confront head on. Perhaps this conflict is attributable for this insatiability that lies deep within him?

The final track, “The Ballad of Daddy & Johnny”, co-written with D.Vanchesteing, is an obvious testimony: the melancholy pop lullaby. It's "La ballade de Johnny Jane" (Gainsbourg)but less cheesy and more morbid. Metaphorically, it’s a doll from the 19th century, giggling and looking you straight in the eyes. Musically, it’s a Giallo À La Femminielli. There is no blood, no blade penetration--just a swift graze of the jugular. The bittersweet memories, the American pleasures, and the quest for a dream have become his own undoing-- the mask has finally fallen off. The entertainer can finally emerge on the other side with his double and swallow the pill.

credits

released July 14, 2020

French Exit — Bernardino Femminielli: vocals, electric bass. Asaël Robitaille: synthesizer, piano. Jackson Macintosh: synthesizer. Dominic Vanchesteing: drums.

L’Amour avec moi — Bernardino Femminielli: vocals, piano, synthesizer, electric bass. Asaël Robitaille: synthesizer, piano, electric bass. Jackson Macintosh: electric guitar. Dominic Vanchesteing: drums, synthesizer. Philippe Roberge: Percussion. Gabby Smith: Saxophone.

L’Exil — Bernardino Femminielli: Vocals, piano, synthesizer, organ, mellotron. Jakob Emil: Trumpet, vocals. Dominic Vanchesteing: drums, percussion, piano.

La Ballade de Daddy & Johnny — Bernardino Femminielli: vocals, synthesizer. Asaël Robitaille: céleste, piano. Jackson Macintosh: electric bass. Guillaume Ethier: drums. Dominic Vanchesteing: piano. Alex Crow: 12 string acoustic guitar.

All music and lyrics by Bernardino Femminielli except Track 4 (D. Vanchesteing / Femminielli). Recorded in Montréal, Paris, Berlin and Copenhagen. Special thanks to Yair Elazar Glotman, John Katsav (CRAVE), Dimitri Dedonder chez Les Studios Mégaphone, Adrien Belkout and Elliot Berthault pour le hot tip. Artwork by Thea Govorchin. Insert art and layout assistance by Jesse Osborne-Lanthier.

Produced by Dominic Vanchesteing
© 2020 Bernardino Femminielli / Éditions Appærent. All rights reserved.

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Bernardino Femminielli Paris, France

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